pendant presque 150 années, l’or noir fût extrait de la terre de Reden. Une des plus grandes mines de l’industrie minière en Sarre, Reden occupait presque 8.000 mineurs en 1957 et, en outre, 450 travailleurs dans la cokerie. Jusqu’à la fin des années 1980, le personnel avait diminué jusqu’à moins de 3.000 travailleurs et la mine, finalement, ferma ses portes le 29 décembre 1995. Lors d’un tour guidé, les visiteurs ont l’occasion de connaître les différentes époques de l’histoire minière sarroise avec tous ses développements techniques et sociologiques. Des ateliers, des galeries de machines, des « salles de pendues » (les salles de bains des mineurs), des chevalements de mine, un grand terril, un étang de décantation et des friches contaminées dénotent le passé mouvementé de la mine de Reden. Depuis octobre 2007, le musée de la mine abrite l’exposition « Charbon-Kohle » qui, sur 2.000 m², se consacre aux thèmes suivants : « Paysage – hier, aujourd’hui, demain », « Charbon – forêt carbonifère primitive réalistique », « Géologie et fossiles de la région sarroise », « L’homme à l’âge de l’industrie minière et métallurgique - l’homme à l’époque suivante » ainsi que « L’histoire de la mine de Reden ». Pour les producteurs de film, la reproduction d’une forêt carbonifère constituera certainement un objet d’intérêt particulier. L’ensemble d’arbres géants hauts de 12 mètres et d’autre plantes crée une scène impressionante avec un jeu caractéristique de lumière et d’ombre. La forêt marécageuse abrite des répliques réalistes de la faune carbonifère, comme, par exemple, des libellules, des scorpions de mer, des mille-pattes et d’autres amphibiens. Les bruits d’animaux, le « parfum paludéen » et l’air chaud-humide contribuent à ce que les visiteurs vivent le spectacle carbonifère avec tous leurs sens